samedi 24 janvier 2009

A l'IniTiATiVe des M2 de LyON 2

Je parlais précédement d'une initiative interessante des étudiants de M2 de Lyon2...
ce n'etait qu'une récidive car nous devons aux M2 de la promo 2007/2008 cette journée...
je publie ce post un peu tard car c'est en ce moment même!
Disons qu'il s'agit de garder à portée de main une trace de cette initiative!




vendredi 23 janvier 2009

DeS MoTS qui SeRVenT *2*

Texte rédigé par le collectifstage de Lyon2... à diffuser...
Notre formation est en danger !

Le collectif d’étudiants en psychologie et ses actions
En octobre 2008, nous, étudiants en Psychologie à Lyon 2 nous sommes réunis en collectif afin de défendre notre formation, mise en péril par une application non réfléchie du décret de gratification des stages de plus de 3 mois.
Nos actions passent par un travail d’analyse de la situation ainsi que d’informations des étudiants et des professionnels. De plus, il s’agit d’interpeller les élus politiques afin que le décret soit aménagé et que son extension au service public ne vienne pas définitivement condamner notre formation. Dans ce sens, nous avons mis une pétition en ligne (www.collectifstage.com) et rencontré le président du conseil régional de Rhône-Alpes Mr Queyranne et Mr Touraine député du Rhône. Une question à l’Assemblée Nationale doit être déposée au nom de Mr Queyranne. D’autres contacts sont en cours.
Nous commençons également à développer des contacts avec les instituts de Psychologie et des étudiants d'autres universités qui se mobilisent sur la question. Enfin, de manière régulière nous tenons des Assemblées Générales au sein de l’université pour informer et débattre de la mobilisation.

Retour sur l’origine du décret relatif à la gratification des stages
Le décret sur la gratification des stages est un texte court intégré dans la loi pour l'Egalité des Chances. Cette loi fait suite à la mobilisation de l'association Génération Précaire (www.generation-precaire.org). Ce collectif est né suite à un appel à la grève des stagiaires, lancé sur internet en 2005.
Les étudiants principalement de commerce, se révoltaient contre les pratiques des grandes entreprises et banques qui exploitaient le statut de stagiaire. En effet, le statut de stagiaire n’était pas forcément rattaché à une formation, il s’agissait pour beaucoup d'obtenir du stagiaire le travail d'un salarié sans le rémunérer. C'est donc avec l’objectif de donner un cadre juridique à la fonction de stagiaire et éviter ces dérives que cette loi a été créée.
Au lieu d’apparaître comme un progrès dans la reconnaissance du statut de stagiaire, ce décret et son application mettent en danger notre formation. Il semble avoir été écrit de manière généraliste pour une entité « stagiaire » qui dans la réalité recouvre des personnes, des formations et des situations bien différentes.
Dès mars 2008, les étudiants du secteur social se sont mobilisés. Les réponses gouvernementales qu’ils ont pu obtenir, renvoyaient la responsabilité d'assumer le financement, aux conseils généraux et aux CNAF (caisse nationale d'allocations familiales) dont leur formation dépendait. Les mesures en bout de chaîne ont alors été disparates selon les départements.

Le décret et son interprétation
Revenons plus en détail à ce décret du 31 janvier 2008 qui nous pose problème.
I.-Lorsque la durée d'un stage en entreprise, au sens du premier alinéa de l'article 9 de la loi du 31 mars 2006 susvisée, excède la durée indiquée au deuxième alinéa du même article, le stagiaire perçoit une gratification selon les modalités précisées au II et le montant indiqué au III.
II.-La durée de stage s'apprécie compte tenu de la convention de stage et des éventuels avenants qui ont pour effet de prolonger le stage. La gratification est due au stagiaire sans préjudice du remboursement des frais engagés pour effectuer le stage et des avantages offerts, le cas échéant, pour la restauration, l'hébergement et le transport. La gratification de stage est due au stagiaire à compter du premier jour du premier mois de stage. La gratification de stage est versée mensuellement au stagiaire. En cas de suspension ou de résiliation de la convention de stage, le montant de la gratification due au stagiaire est proratisé en fonction de la durée de stage effectuée.
III.-A défaut de convention de branche ou accord professionnel étendu, le montant horaire de la gratification due au stagiaire est fixé à 12,5 % du plafond horaire de la sécurité sociale défini en application de l'article L 241-3 du code de la sécurité sociale.

Ce décret est à lire en lien avec l'article 9 de la loi sur l'Egalité des Chances qui fixe la durée permettant de prétendre à une gratification :
"Lorsque la durée du stage est supérieure à trois mois consécutifs, celui-ci fait l'objet d'une gratification dont le montant peut être fixé par convention de branche ou par accord professionnel étendu ou, à défaut, par décret. Cette gratification n'a pas le caractère d'un salaire au sens de l'article L. 140-2 du même code."
La gratification est donc en lien avec une convention de stage clairement établie sur laquelle doivent figurer des points très précis. Le texte fixe par ailleurs les modalités de versement ainsi que le taux minimal de la gratification soit 12,5% du plafond horaire de la sécurité sociale, ce qui correspond à 2,62euros de l’heure. La durée du stage a été clairement explicitée par le ministère. La gratification concerne des stages de plus de trois mois calendaires. Les stages que nous effectuons dans le cadre de notre formation entre donc dans le cadre de la gratification. Les Masters 1 et les Master 2 étant particulièrement concernés.

Le problème de son application dans le milieu médico-social
En début d’année, les étudiants se sont retrouvés dans une situation de blocage. En effet, des institutions qui jusqu’alors accueillaient des stagiaires se sont vues obligées, faute de budget, de geler et refuser les stages. La situation de blocage s'est peu à peu estompée. Les étudiants (en grande majorité) ont pu trouver les stages nécessaires à leur formation. En partie parce que le service public a fait l'effort de prendre plus de stagiaires et parce que des bricolages ont été faits. Par exemple, 3 conventions de 3 mois consécutives pour obtenir un stage de la durée nécessaire, une convention de 3 mois puis le reste du stage avec un statut bénévole, signature de la part des étudiants d'une décharge, institutions qui ont rayé la partie gratification de la convention. Certains stages sont quand même gratifiés (par exemple pour la promotion de master 2 professionnel de psychopathologie et psychologie clinique, 9 stages sur 150 stages). Ces solutions sont-elles acceptables du point de vue des principes ? En tout cas elles permettent aux étudiants de valider leur diplôme ce qui semble être la priorité sur le court terme et dans une telle situation.
Mais qu’en sera-t-il en septembre 2009 ?

Les craintes pour notre formation
Nous savons que le décret est en cours d'écriture pour le service public. Nous avons peur que le décret passe sans que par exemple les hôpitaux publics n'aient le temps d'organiser et prévoir les budgets nécessaires à son application et que nous nous retrouvions à la rentrée de septembre 2009 dans une situation de blocage total pire que cette année. Notre crainte est que le contenu de notre formation ne soit complètement remis en cause par une application non réfléchie de ce décret. Pour notre formation au métier de psychologue, il est important que nous puissions réaliser des stages supérieurs à 3 mois. En effet, ce n'est pas en 3 mois de stage qu'on peut appréhender la démarche de soin auprès du patient, la position du psychologue et son travail au sein de l'institution.

La formation des étudiants de psychologie : une articulation entre la théorie et la pratique
En tant que psychologues en formation, nous sommes accueillis en stage par diverses structures pour la plupart appartenant au secteur médico-social. Il s'agit en effet d'hôpitaux publics ou privés, généraux ou psychiatriques, d'associations, de lieux de vie, de toutes les structures où un espace est pensé pour le soin psychique. La formation d'un psychologue ne peut se faire uniquement sur les bancs de la faculté.
Il est indispensable que nous nous confrontions aux réalités professionnelles qui nous attendent, que ce soit la réalité psychique des patients ou la réalité institutionnelle. L'apprentissage du métier de psychologue est fait de remises en question, de doutes, qui sont initiés par notre rencontre avec le terrain de la pratique. Cette dynamique psychique particulière dans laquelle nous sommes alors, se devant d'être contenue, entretenue par des lieux internes aux universités comme l'élaboration de stage, la supervision. Notre formation s'inscrit entre deux flots dans lesquels nous naviguons simultanément. On ne peut se priver de l'un ou de l'autre.
Parce qu’à travers la mise à mal de notre formation, c’est aussi l’approche clinique qui est remise en question, rejoignez-nous !

DeS MotS qui SerVEnt...

Michel Guyader, Psychiatre.
Cela fait quelques semaines que je le croise sur le net, dans les journaux...
je souhaitais reprendre sa lettre ouverte à l'attention du président de la république parce qu'en tant que peut etre future psy je me pose tout un tas de questions sur l'avenir de la "psychosphère" et que la lecture de cette lettre m'a fait énormément de bien...
Tout comme de constater que beaucoup se mobilisent un peu de partout...
la voici pour ceux qui n'en aurait pas encore connaissance:
Lettre ouverte au Président : réforme de l’hospitalisation en psychiatrie / Michaël Guyader
Publié 11 décembre 2008 dans Action
Lettre ouverte à Monsieur le Président de la République à propos de son discours du 2 décembre 2008 à l’hôpital Erasme d’Antony concernant une réforme de l’hospitalisation en psychiatrie.
Etampes, le 8 décembre 2008Monsieur le Président,Eluard écrit dans Souvenirs de la maison des fous “ma souffrance est souillée”.
Après le meurtre de Grenoble, votre impatience à répondre dans l’instant à l’aspiration au pire, qu’il vaudrait mieux laisser dormir en chacun d’entre nous, et que vous avez semble t-il tant de difficulté à contenir, vous a amené dans votre discours du 2 décembre à l’hôpital Erasme d’Antony à souiller la souffrance de nos patients.
Erasme, l’auteur de l’Eloge de la Folie eût pu mieux vous inspirer, vous qui en un discours avez montré votre intention d’en finir avec plus d’un demi siècle de lutte contre le mauvais sort fait à la folie : l’enfermement derrière les hauts murs, lui appliquant les traitements les plus dégradants, leur extermination en premier, quand la barbarie prétendit purifier la race, la stigmatisation au quotidien du fait simplement d’être fou.
Vous avez à Antony insulté la mémoire des Bonnafé, Le Guillant, Lacan, Daumaison et tant d’autres, dont ma génération a hérité du travail magnifique, et qui ont fait de leur pratique, œuvre de libération des fécondités dont la folie est porteuse, œuvre de libération aussi de la pensée de tous, rendant à la population son honneur perdu à maltraiter les plus vulnérables d’entre nous. Lacan n’écrit-il pas “l’homme moderne est voué à la plus formidable galère sociale que nous recueillons quand elle vient à nous, c’est à cet être de néant que notre tâche quotidienne est d’ouvrir à nouveau la voie de son sens dans une fraternité discrète, à la mesure de laquelle nous sommes toujours trop inégaux”.
Et voilà qu’après un drame, certes, mais seulement un drame, vous proposez une fois encore le dérisoire panégérique de ceux que vous allez plus tard insulter leur demandant d’accomplir votre basse besogne, que les portes se referment sur les cohortes de patients. De ce drame, vous faites une généralité, vous désignez ainsi nos patients comme dangereux, alors que tout le monde s’entend à dire qu’ils sont plus vulnérables que dangereux.
Mesurez-vous, Monsieur le Président, l’incalculable portée de vos propos qui va renforcer la stigmatisation des fous, remettre les soignants en position de gardiens et alarmer les braves gens habitant près du lieu de soin de la folie ?
Vous donnez consistance à toutes les craintes les moins rationnelles, qui désignant tel ou tel, l’assignent dans les lieux de réclusion.
Vous venez de finir d’ouvrir la boîte de Pandore et d’achever ce que vous avez commencé à l’occasion de votre réplique aux pêcheurs de Concarneau, de votre insulte au passant du salon de l’agriculture, avilissant votre fonction, vous déprenant ainsi du registre symbolique sans lequel le lien social ne peut que se dissoudre. Vous avez donc, Monsieur le Président, contribué à la destruction du lien social en désignant des malades à la vindicte, et ce, quelques soient les précautions oratoires dont vous affublez votre discours et dont le miel et l’excès masquent mal la violence qu’il tente de dissimuler.
Vous avez donc, sous l’apparence du discours d’ordre, contribué à créer un désordre majeur, portant ainsi atteinte à la cohésion nationale en désignant à ceux qui ne demandent que cela, des boucs émissaires, dont mes années de pratique m’ont montré que justement, ils ne pouvaient pas se défendre. Face à votre violence, il ne reste, chacun à sa place, et particulièrement dans mon métier, qu’à résister autant que possible.
J’affirme ici mon ardente obligation à ne pas mettre en œuvre vos propositions dégradantes d’exclure du paysage social les plus vulnérables.
Il en va des lois comme des pensées, certaines ne sont pas respectables ; je ne respecterai donc pas celle dont vous nous annoncez la promulgation prochaine.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, la très haute considération que je porte à votre fonction.
Docteur Michaël GuyaderChef de service du 8ème secteur de Psychiatrie Générale de l’Essonne, psychanalyste / 2008

mercredi 21 janvier 2009

La PasSIOn à l'OeuVre *2*

il y a quelques temps j'avais "publié" ( rien que ça) un message parlant de cette expo. Je n'y suis toujours pas allé et finalement ce n'est pas plus mal car je viens d'apprendre l'existence de cette journée ( le 31 janvier) ... une bonne raison d'y aller !
il me faudra néanmoins choisir entre ça et la journée "Appel des Appels"...
UN AUTRE REGARD SUR:

LA PASSION À L'OEUVRE,RODIN ET FREUD COLLECTIONNEUR
AVEC MICHELLE MOREAU RICAUD,PSYCHANALYSTE

Peu connue, la collection d’un Freud amateur d’antiques, exposée aujourd’hui en regard de celle de Rodin, intriguera et touchera à la fois le grand public et celui des spécialistes.
On verra l’avantage que Freud tirait de cette passion, pour lui-même, mais également pour sa théorie et ses patients. Michelle Moreau Ricaud, psychanalyste, est notamment membre du « IVème groupe OPLF » (Organisation Psychanalytique de Langue française).

Conférence gratuite, droit d'entrée à régler.
réservation (dans la limite de 25 personnes)
HORAIRE
Samedi 31 Janvier à 11h30
ADRESSE
Dans l'espace de l'expositionMusée Rodin21, boulevard des Invalides 75007 Paris.
Métro (ligne 13) : Varenne ou Invalides
R.E.R (ligne C) : Invalides
Bus : 69, 82, 87, 92
Stationnement : Bd des Invalides
A titre informatif je ne suis pas allée à la conférence au Musée Rodin mais à la journée "Appel des Appels" au CentQuatre. Mais je compte toujours bien me rendre a cette expo... enfin si elle n'est pas terminée...

Je trace ma route...

Lorsque tu ne sais pas ou tu vas, regarde d'ou tu viens...

mardi 20 janvier 2009

Anne/Lison FAit JoUJou avEc uN PoLA !




APpeL DeS aPPeL // A l'iNiTiaTiVE de R.GORI.

« Nous, professionnels du soin, du travail social, de l’éducation, de la justice, de l’information et de la culture, attirons l’attention des Pouvoirs Publics et de l’opinion sur les conséquences sociales désastreuses des Réformes hâtivement mises en place ces derniers temps.
A l’Université, à l’École, dans les services de soins et de travail social, dans les milieux de la justice, de l’information et de la culture, la souffrance sociale ne cesse de s’accroître. Elle compromet nos métiers et nos missions.
Au nom d’une idéologie de "l’homme économique", le Pouvoir défait et recompose nos métiers et nos missions en exposant toujours plus les professionnels et les usagers aux lois "naturelles" du Marché. Cette idéologie s’est révélée catastrophique dans le milieu même des affaires dont elle est issue.
Nous, professionnels du soin, du travail social, de l’éducation, de la justice, de l’information et de la culture, refusons qu’une telle idéologie mette maintenant en "faillite" le soin, le travail social, l’éducation, la justice, l’information et la culture.
Nous appelons à une Coordination Nationale de tous ceux qui refusent cette fatalité à se retrouver le 31 janvier 2009 à Paris. »


Le 22 décembre 2008,
Roland Gori et Stefan Chedri
194 premiers signataires ont soutenu cet Appel des appels le 9 janvier 2009


et pour signer la pétition rendez-vous plus haut dans la partie Affaire/A faire (à) Suivre puis "à l'initiative de R.Gori...

mardi 13 janvier 2009

InTeRludE cRéaTif ...

Parce que c'est l'hiver et que l'on est jamais trop couvert...quoique je n'irai pas jusqu'à la cagoule tout de même... et parce que ca faisait très longtemps que je souhaitais m'y mettre : A y est! Je sais tricoter...
Bon tout est relatif, pour l'instant je sais uniquement faire de longs rectangles et en point mousse c'est tout...mais l'important à retenir c'est que c'est un début!
Allez place aux photos...


mercredi 7 janvier 2009

BoNNe AnNée...

Belle et Bonne année à toute personne passant par ici ( il ne semblerait pas que vous soyez très nombreux. ce qui peut se comprendre étant donné que je n'ai divulgué l'existence de cet espace à...personne! ) Mais sait-on jamais un petit billet de bonheur et de joie ca ne peut de toute facon pas faire de mal.