jeudi 23 octobre 2008

Espace analytique


Association de Formation Psychanalytique et de Recherches Freudiennes
Comment s’écrit l'inconscient ?

Journées d'études
15 novembre - 16 novembre 2008
Maison des Cultures du Monde, 101, boulevard Raspail, 75006 Paris


samedi 18 octobre 2008

ADDICTION. Clinique du risque et de la dépendance.

Colloque Paris 7.

Samedi 13h – appel de Mag’… oups rattage du colloque, vite !
15 min plus tard, passée sous la douche, bisous à mon homme et me voilà dans le métro à courir pour être dans les temps pour la reprise de l’après midi… « cours Forest, cours ! »

Quelques pas de courses plus tard, deux ou trois portes poussées me voilà dans l’amphi. ..même que c’est maintenant que je devrais la prendre la douche !

C’est Laurie Laufer, elle parle des photographes spirit… encore dans ma course, arrivée en cours de route je ne suis pas sûre de tout comprendre… elle parlerait en fait des croyances comme des addictions ? Le fait de continuer à croire malgré la preuve apportée de la supercherie… pourquoi pas. C’est interressant.

Vient le tour de S. de Mijolla , cette fois je me concentre… normale elle va parler de l’addiction passionnelle.
Première mise en garde, ne pas confondre la passion amoureuse et l’amour intense pour lequel l’objet est interchangeable.

La passion amoreuse serait à penser au travers quatre points :
-la relation au corps,
-le temps et l’espace,
-le narcissisme et la relation objectale,
-le contre investissement de la dépression.

Je developperais à l’occassion, c’était passionnant !

Suit Mme Yi Mi-Kyung, maitre de conférence, elle nous parle du transfert et de la passion.
Le colloque a pris du retard et c’est un sabordage de sa présentation. On lui demande de se dépêcher de conclure, la pauvre n’a meme pas commencé. Et dire qu’elle a patiemment attendu son tour pour être squizzé. Mais c’est qu’elle ne se laisse pas faire ! Allez Yi !
Sans succès…

C’est l’heure de la pause café/clope… après un tel combat (lynchage ?) ça fait du bien. Mais il fait froid.

Reprise avec S.Tissrond sur les images et la dépendance.
Oh là là qu’est ce qu’il est bien organisé le Mr. Il a ses petits transparents ( en vrai c’est des trucs genre power point mais j’connais pas le nom technique). De jolis titres, et des sous titres … un vrai cours. Et puis il est clair, il parle bien… oh ! il parle de WoW et des RPG … mais c’est qu’il s’y connait le bougre, je tents l’oreille, il parle de mon homme…
Mais non ! Même pas selon ces petites catégories mon homme n’est pas un adddict’ juste un grand enfant ! Faut vite que je lui raconte tout ça…

Et on termine avec Remy Potier qui nous parle de Second Life. Et plus largement de la dépendance au virtuel. En ce qui me concerne j’ai décroché.

Cinq passages, c’était intense. Des choses interessantes ont été soulevées… il me faudrait une p’tite piqure de rappel pour approfondir certains points. Et puis comme c’était filmé ce devrait être assez facile de se le procurer. Et puis surtout c’était gratuit. Bien, bien. Expérience à renouveller.

vendredi 17 octobre 2008

BOUQUINS

Dernière acquisition chez mon p'tit libraire d'occasion...
Trouvé par hasard et à un prix plus que raisonnable. Pas d'hésitation quand à son achat, c'est la petite trouvaille du jour...
Sous la direction de M.Sassolas (entre autre psychiatre, psychanalyste lyonnais. Il dirige les Cours sur les techniques de soin en psychiatrie de secteur organisés par l'association SMC de Villeurbanne et dont découle ce bouquin).


Avec notamment les interventions de Ophélie Avron, Christian Seulin (encore lui...), JM Khan... et pour les autres que je ne connais que trop peu je les découvrirai au fil de la lecture...

Sont abordées: La question de la fin et début de la démarche soignante. Situations particulières mobilisant les aptitudes de chacun sans négliger la capacité du dispositif à faciliter ou non ces processus sucessifs d'investissements puis de désinvestissement.

La place primordiale de la Parole, J.André parlait encore l'autre jour d'une clinique de la Parole.

Laisser aller la patient à une parole spontanée dans l'entretien psychiatrique comme ce peut être le cas dans le cadre d'une psychothérapie. Permettre de laisser éclore l'intêret de sa propre vie psychique pour le patient. La priorité étant donnée à la vie psychique, intéret à maintenir et/ou restaurer les capacités psychiques mises à mal par les processus pathologiques ou simplement par les malheurs de la vie.



suite à venir...

dimanche 5 octobre 2008

"EXERCICES de STYLE"

de R.Queneau. Au Lucernaire (Paris).

NE PAS HESITER à Y ALLER. C'est à pleurer de rire, c'est extra. génial. Un vrai bon moment de rire et de théatre.

Maison Européenne de la Photographie

Samedi 4 Octobre

J'ai tardé a posté un commentaire, nous sommes le 08/11 et enfin je me penche sur le sujet...
La mémoire a ses raisons et ses sélections, je n'évoquerai que l'expo "MEAT" de Dimitri Tsykalov.


"Sculpteur, Dimitri Tsykalov a sculpté dans la chair morte et sanguinolente d'animaux des instruments de torture et de guerre dont il pare des corps humains nus, tortionnaires ou victimes.
Œuvres éphémères qui sont pérennisées par le médium photographique en de terrifiantes représentations en deux dimensions dont un florilège est actuellement présenté à la Maison Européenne de la Photographie (...) Un travail qui s'inscrit dans un registre artistique ancestral, celui de la représentation de la mort charnelle dont la forme contemporaine se rattache au body art. " source. site Froggy's Delight.


La psychanalyse à l'Université : nouveau coup bas des technocrates...

L’évaluation de la production scientifique des chercheurs et des laboratoires détermine à l’Université l’habilitation des diplômes, l’accréditation des équipes et la carrière comme la promotion des enseignants-chercheurs.
Cette évaluation se fondait en toute légitimité sur l’évaluation des travaux de recherche par les pairs et pouvait donner lieu à de larges débats tant en ce qui concerne la qualité de la recherche que les supports de publication (revues, livres etc.). Cette époque "préhistorique" est terminée. A l’époque de l’homme numérique et à l’heure de la google-civilisation on tend à lui préférer aujourd’hui l’évaluation bibliométrique qui évite aux évaluateurs d’avoir à lire les travaux qu’ils expertisent en ne fondant leur jugement que, par exemple pour l’Impact factor, sur le niveau de citation des revues pour l’essentiel nord-américaines.
Passons sur les biais méthodologiques de cet Impact factor, passons encore sur la normalisation des recherches et des chercheurs qu’il produit en les conformant aux intérêts scientifico-économiques américains, passons encore sur le quasi monopole qu’il confère aux organismes scientifiques et éditoriaux américains sur le "marché" scientifique, passons encore sur le pouvoir de domination idéologique, linguistique et culturel qu’il apporte au "rêve américain", il est des disciplines scientifiques où sa commodité l’impose sans compromettre le devenir des recherches et des chercheurs. Il en est d’autres où ce système d’évaluation constitue une normalisation idéologique à l’intérieur même de la discipline en favorisant certains courants de pensée (soluble dans le modèle anglo-saxon) et en en stigmatisant d’autres (les plus européens). Après avoir été longtemps rétive au "rêve américain", l’establishment de la psychologie à l’Université s’engouffre dans l’évaluation bibliométrique, dispositif par lequel la Nomenklatura de la psychologie pourra assurer à terme la promotion des idéologies cognitivo-comportementales de l’homme performant et l’exclusion définitive de la psychanalyse de l’université.
Une commission dite AERES/CNRS/CNU a consacré au début de l’été ce formidable pouvoir de normalisation et de destruction massive, non sans devoir ménager quelques susceptibilités "françaises". Conscient de la gravité de la situation, le SIUEERPP a adressé à Ewa Drozda, Présidente de la 16e section du CNU et à Elisabeth Demont, Vice-Présidente, seules élues syndicales de cette commission, la lettre suivante :
Date : 8 septembre 2008 11:56:20 HAEC
Objet : Liste des revues
Séminaire Inter-Universitaire Européen
d’Enseignement et de Recherche
en Psychopathologie et Psychanalyse
A Ewa Drozda-Senkowska, Présidente du CNU 16e section
A Elisabeth Demont, Vice-Présidente du CNU 16e section
Chères Collègues ,
Le SIUEERPP s’est ému de la liste de classement des revues qui, récemment, a été diffusé dans les milieux de la psychologie et qui prétend constituer « une première classification des revues de psychologie dont l’objectif explicite était de proposer aux comités d’évaluation de l’AERES, aux responsables des unités de recherche (UMR et EA) et à la communauté des enseignants-chercheurs et chercheurs en psychologie un outil commun d’évaluation et d’auto-évaluation des publications sous forme d’articles scientifiques. » Cette liste aurait été établie « à partir d’une liste des revues la plus exhaustive de l’APA » et le classement qu’elle propose procéderait de la valeur d’Impact factor de chaque revue. Avertis des critiques qu’un tel classement allait produire, les membres de la commission auraient provisoirement accepté de « relever » le classement de certaines revues francophones.
Le SIUEERPP, qui rassemble plus de deux cent trente membres dont les trois quarts sont Maîtres de conférences ou Professeurs de psychopathologie clinique, soit la plus large majorité des cliniciens à l’Université relevant de la 16ème section du CNU que vous présidez, condamne et refuse ce dispositif d’évaluation fondé sur une logique bibliométrique et quantitative ignorante de la réalité concrète du travail éditorial des revues.
Nous comprenons votre préoccupation d’établir des critères d’évaluation transparents, commodes et équitables, qui puissent aider les chercheurs et les instances qui les évaluent. Nous avons apprécié votre souci de ménager les susceptibilités des francophones, qui vous a conduit à « relever » certaines revues dans ce classement. Mais de telles concessions, pour « arrangeantes » qu’elles soient dans le champ disciplinaire qui est le nôtre, ne sauraient remplacer un véritable travail de concertation communautaire et disciplinaire à même de créer les conditions d’une « authentique évaluation par des pairs ». Ce qui suppose a minima que les Sociétés savantes des différentes sous-disciplines de la psychologie soient consultées et invitées à établir les critères spécifiques de leurs productions scientifiques. Faute de quoi les systèmes d’évaluation pourront toujours légitimement apparaître comme des dispositifs de normalisation épistémologique et sociale. Ainsi n’ignorez-vous pas, par exemple, que nous inciter, nous cliniciens, à aligner nos recherches sur le modèle anglo-saxon, conduit purement et simplement à nous inviter à consentir librement à notre propre exclusion de l’Université.
Enfin, et ce n’est pas la moindre des choses, la validité de l’Impact factor en tant que critère bibliométrique se trouve largement remis en cause au sein même des milieux scientifiques qui l’avaient d’abord adopté. On tend à lui préférer les facteurs H et M et on invite fermement à la prudence en convenant que « pour l’évaluation, la bibliométrie est un peu comme le sel dans la soupe. Sans lui, on a du mal à savoir si elle est bonne ou mauvaise. Mais il ne fait pas le plat pour autant, et point trop n’en faut. », ou encore « il faut bien sûr de la vertu pour vraiment lire ces articles (et pas seulement le titre) […]. C’est pourtant la démarche qui est de loin la plus utile à une évaluation efficace et juste." (Philippe Vernier, Président de la section 24 "Interactions cellulaires" du CNRS).
Vous conviendrez aisément, chères collègues, qu’une fraîche conversion à la vertu évaluative de l’Impact factor dans une discipline aussi rhapsodique que la psychologie pourrait produire des conséquences catastrophiques pour l’ensemble de notre communauté.
Nous vous demandons donc de bien vouloir renoncer à ce classement bibliométrique des revues et de créer, en tant qu’élues syndicales, les conditions d’une authentique évaluation fondée sur la valeur des travaux et l’estime des pairs.
Dans cette attente, nous vous prions de croire, chères collègues, à l’expression de nos pensées les plus cordiales.

Roland Gori, président du SIUEERPP
Alain Abelhauser, secrétaire général du SIUEERPP

PROMENADES AUDONNIENNES








samedi 4 octobre 2008

Réalités...

" Certaines personnes ne se séparent jamais. Ce sont les victimes volontaires de la vie en couple. Héros ou lâches selon l'heure des repas(...) En ville, le soir, les mots d'amour s'échangent en fraude dans les salle de bain avec un téléphone portable. Voilà pourquoi, vue d'avion, les villes scintillent à ce point."

N.Rey. Courir à trente ans.

PETITES ECLISPES

"six amis.
Quatre jours et quatres nuits à passer ensemble, dans le sud, en attendant l'éclipse.
Le bruit des rires et des retrouvailles.

La vie, l'amitié, les espoirs, les rêves, le temps qui passe, les petits renoncements, les petites trahisons...
Les fargilités. "



Une BD de *FANE et JIM*, lue dernièrement...

Rien d'exceptionnel dans le choix du thème puisqu'il s'agit de parler d'amitié simplement.

Pas de retournement de situation alambiqué.

Juste des amis, eux, vous, moi, et... la vie. Une tranche de vie... de celles que l'on pense naivement à 25 ans qu'elles ne passeront pas par nous. Que l'on saura faire autrement pour ne pas se prendre les pieds dedans...et que nos choix seront les bons.
Mais qu'en sera t-il réellement dans 10ans...

En attendant je me détends...