mercredi 5 novembre 2008

Picasso et les Maitres, au Grand Palais

Levée tôt (trop tôt), TV… une nouvelle histoire commence de l’autre côté de l’océan. De mon côté, je ne prends pas la mesure de la nouvelle, de l'événement. Obama oui biensûr, je suis contente que ce soit lui c'est évident mais j’me modère car s’il se présentait en France ce serait pas forcément pour lui que je voterai non plus… mais passons, là n’est pas le propos de mon post.
Donc la tête dans le c… j’émerge face à l’excitation de mon poste de TV. Mais plus de pain pour manger mon nut’ quotidien…Sur ce déplorable constat message de Juju : RDV dans 1h devant le Grand Palais.
Aujourd’hui c’est l’expo de Picasso et les Maitres qui me sort du lit.

Je vous passe le rattage d’entrée et le passage par l’expo de Nolde pour en venir au fait Picasso et les Maitres (on a compris, j’vais pas le répéter à chaque fois). Jouissance suprême que le passage devant tous les gens composant la file d’attente…eh oui Juju a dans sa manche un super pass qui d’une part nous permet de passer devant tout le monde et d’autre part nous gratifie des droits d’entrée ! Et oui, il fallait certains arguments pour me convaincre de me lever si tôt un jour de congé.

Nous y voilà… wouhaou le moooooonde. Gros bémol que de devoir se faufiler entre les gens pour entre-apercevoir les toiles.
Ce qui n’empêche pas, dès l'entrée, d’être d’emblée pris par les regards de plusieurs autoportraits (Goya, Poussin, le Greco, Picasso…)... Ils sont là, comme s'ils nous attendaient, nous acceuillaient bienveillants, face à ce qu'ils savent de ce qui nous attends... Comme s'ils chuchotaient entre eux pour savoir si nous allons prendre le risque de poursuivre, guettant nos réactions.
Picasso est là lui aussi, parmis les maitres qui le fascinaient.
Il reprend leurs toiles, certainement pas pour les copier mais il se les approprie, les transforme… je ne connais rien à l’histoire de l’art et ne saurait comprendre et m'élever aux débats concernant l’œuvre de Picasso et plus précisément concernant ses relations à ces toiles de maîtres. Certains parlent de pastiches, d’un peintre pique-assiette… je n'en sais rien.
Et je m'en moque un peu.
Parce que moi, j’ai adoré me promener entre ces toiles. Je n’avais jamais eu l’accassion de voir tant de peintres (Maitres) differents, en même temps et côte à côte… J’ai aimé passer des Ménines de Vélasquez à une nature morte de Goya en passant par Rembrandt… le tout éclairé par la provocation, par le géni de Picasso…
J’ai ma préférence pour l’entrée et les autoportraits mais je dois dire que la salle des Nus est aussi très riche.
J’ai aimé porter mon regard, certainement pas celui de Picasso (soyons honnête), sur ces toiles, me dire que comme pour lui ssont offertes à mon regard. Les siennes comprises. Que je peux me les approprier, que je peux y voir ce que je veux… elles passent par le filtre de mon œil imprégnées de ce que cet « organe de mon être » transforme à loisir.

Mais avant de ressortir mes pinceaux, il faut que j’aille au Musée d’Orsay pour « Picasso/Manet : Le déjeuner sur l’herbe » et au Musée du Louvre voir « Picasso/Delacroix : Les Femmes d’Alger »…


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